Expressions pour parler français.....
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granny
Sedna
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Re: Expressions pour parler français.....
D’où vient l’expression « courir comme un dératé » ?
« Courir comme un dératé » consiste à courir rapidement.
Cette expression utilisée depuis le début du 19ème siècle trouve son origine bien plus tôt, dans l’Antiquité !
A cette époque on pensait que les points de côté que l’on pouvait attraper en courant étaient dus à la rate.
Aussi on mit au point des mixtures destinées aux athlètes afin de supprimer les points de côté en s’attaquant à cet organe.
Si la rate fonctionnait moins, pensait-on, elle ferait moins mal.
Ensuite autour du 16ème A siècle certains médecins conseillaient de supprimer la rate car elle était inutile et
provoquait justement des points de côté. Il fallait ainsi se faire « dérater » pour mener une vie plus agréable.
Le lien entre la course à pied et la rate était ainsi prétendûment établi. Le langage populaire s’en empara et créa l’expression !
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
Pourquoi dit-on « être dans les clous » ?
“Etre dans les clous” signifie respecter les règles ou limites imposées.
Jadis sur les routes, c’est-à-dire jusqu’en 1950, les passages piétons n’étaient pas matérialisés par des bandes blanches parallèles
mais par de gros clous plantés dans le sol, bombés sur leur partie extérieure.
Les voitures pouvaient rouler dessus sans risque de crevaison.
Tout comme les piétons qui pouvaient y poser le pied sans danger.
Cette rangée de clous a donné naissance à l’expression un « passage clouté ».
Pour respecter les règles, se conformer à la loi, il fallait donc utiliser ce passage,
c’est à dire au sens propre passer entre des clous. Il fallait littéralement « être dans les clous ».
Paradoxalement l’expression ne vit, elle, le jour que lorsque les bandes blanches commencèrent à remplacer les clous.
On ne se mit alors à être dans les clous que métaphoriquement.
“Etre dans les clous” signifie respecter les règles ou limites imposées.
Jadis sur les routes, c’est-à-dire jusqu’en 1950, les passages piétons n’étaient pas matérialisés par des bandes blanches parallèles
mais par de gros clous plantés dans le sol, bombés sur leur partie extérieure.
Les voitures pouvaient rouler dessus sans risque de crevaison.
Tout comme les piétons qui pouvaient y poser le pied sans danger.
Cette rangée de clous a donné naissance à l’expression un « passage clouté ».
Pour respecter les règles, se conformer à la loi, il fallait donc utiliser ce passage,
c’est à dire au sens propre passer entre des clous. Il fallait littéralement « être dans les clous ».
Paradoxalement l’expression ne vit, elle, le jour que lorsque les bandes blanches commencèrent à remplacer les clous.
On ne se mit alors à être dans les clous que métaphoriquement.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
On dit encore souvent « passages cloutés « . Mais ce qui m’intrigue le plus c’est pourquoi les petits enfants disent « tchou tchou « en poussant leur train alors que même leurs parents n’ont pas connu les trains à vapeur
Sedna- Modératrice
Re: Expressions pour parler français.....
Pourquoi dit-on « être le benjamin » ?
La personne la plus jeune au sein d’un groupe est appelée le « benjamin ».
Cela est vrai au sein d’une famille dans une fratrie, mais pas uniquement.
On peut ainsi être le benjamin dans un groupe de retraités dès lors que l’on est le moins vieux !
Si cette expression est apparue au XVIIIe siècle, son origine remonte à des temps bien plus anciens.
Dans la Genèse, au chapitre 37, on peut lire que Jacob a eu treize enfants, avec quatre femmes différentes.
Or comme père, il avait une affection particulière pour le dernier né, qui se prénommait Benjamin.
Benjamin était donc à la fois le plus jeune des fils de Jacob et son préféré.
Par la suite Benjamin dirigea l’une des douze tribus d’Israël,
et ce prénom fut utilisé pour désigner l’enfant le plus jeune d’une famille, puis plus largement de tout groupe d’individus.
La personne la plus jeune au sein d’un groupe est appelée le « benjamin ».
Cela est vrai au sein d’une famille dans une fratrie, mais pas uniquement.
On peut ainsi être le benjamin dans un groupe de retraités dès lors que l’on est le moins vieux !
Si cette expression est apparue au XVIIIe siècle, son origine remonte à des temps bien plus anciens.
Dans la Genèse, au chapitre 37, on peut lire que Jacob a eu treize enfants, avec quatre femmes différentes.
Or comme père, il avait une affection particulière pour le dernier né, qui se prénommait Benjamin.
Benjamin était donc à la fois le plus jeune des fils de Jacob et son préféré.
Par la suite Benjamin dirigea l’une des douze tribus d’Israël,
et ce prénom fut utilisé pour désigner l’enfant le plus jeune d’une famille, puis plus largement de tout groupe d’individus.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
Pourquoi dit-on « faire un canular » ?
« Faire un canular » consiste à faire une blague, le plus souvent en abusant de la crédulité d’une personne.
Le mot a pour origine latine « canula » qui désignait un « petit roseau ». Les médecins médiévaux utilisèrent ce mot pour désigner le petit tuyau fait de bois servant à introduire notamment par l’anus, un liquide dans le corps d’un individu. On comprend alors pourquoi le verbe « canuler » vit le jour. Il signifiait en effet déranger, importuner.
Puis quelques siècles plus tard, les étudiants de l’Ecole normale supérieure inventèrent le terme « canularium », désignant une blague d’un goût discutable faite aux dépens de quelqu’un, parfois lors d’épreuves liées au bizutage. Par la suite ils eurent recours à la version raccourcie du mot, laquelle passa dans le langage utilisé par l’ensemble de la population.
« Faire un canular » consiste à faire une blague, le plus souvent en abusant de la crédulité d’une personne.
Le mot a pour origine latine « canula » qui désignait un « petit roseau ». Les médecins médiévaux utilisèrent ce mot pour désigner le petit tuyau fait de bois servant à introduire notamment par l’anus, un liquide dans le corps d’un individu. On comprend alors pourquoi le verbe « canuler » vit le jour. Il signifiait en effet déranger, importuner.
Puis quelques siècles plus tard, les étudiants de l’Ecole normale supérieure inventèrent le terme « canularium », désignant une blague d’un goût discutable faite aux dépens de quelqu’un, parfois lors d’épreuves liées au bizutage. Par la suite ils eurent recours à la version raccourcie du mot, laquelle passa dans le langage utilisé par l’ensemble de la population.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
Pourquoi dit-on un « boute-en-train » ?
Un « boute-en-train » est une personne enjouée qui communique aisément sa bonne humeur à son entourage.
Plusieurs hypothèses existent quant à son origine.
D’abord selon le Dictionnaire de l’Académie Française de 1762 ce terme désignait un oiseau, sorte de passereau, « qui servait à faire chanter les autres ».
Mais on également fait remarquer que le verbe « bouter » signifiait en ancien français « mettre ». Au XVIIe siècle, pour dire « en action » on utilisait la formule « en train ». Donc « bouter » « en train » signifiait « mettre en action ». Or le boute-en-train est précisément celui qui sort un groupe de la passivité pour l’encourager à être joyeux et animé.
Enfin on évoque l’expression « boute en train » pour désigner un cheval stérile utilisé pour trouver des juments fertiles, destinées à la reproduction avec un étalon.
Un « boute-en-train » est une personne enjouée qui communique aisément sa bonne humeur à son entourage.
Plusieurs hypothèses existent quant à son origine.
D’abord selon le Dictionnaire de l’Académie Française de 1762 ce terme désignait un oiseau, sorte de passereau, « qui servait à faire chanter les autres ».
Mais on également fait remarquer que le verbe « bouter » signifiait en ancien français « mettre ». Au XVIIe siècle, pour dire « en action » on utilisait la formule « en train ». Donc « bouter » « en train » signifiait « mettre en action ». Or le boute-en-train est précisément celui qui sort un groupe de la passivité pour l’encourager à être joyeux et animé.
Enfin on évoque l’expression « boute en train » pour désigner un cheval stérile utilisé pour trouver des juments fertiles, destinées à la reproduction avec un étalon.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
Quelle est l’origine de l’expression « être mis à pied » ?
Une personne « mise à pied » est tout simplement renvoyée de son travail car elle a commis une faute. Il peut s’agir d’une mesure temporaire, préventive ou définitive. La durée d’une mise à pied s’exprime en jours.
Cette expression a une origine militaire. Au XVème siècle, un soldat « mis à pied » était privé de ses chevaux car il avait commis une faute. Cette mesure punitive pouvait durer quelques jours voire quelques semaines. Il était par ailleurs contraint d’effectuer des tâches ingrates, notamment nettoyer les écuries.
Il est également possible que l’expression ait été utilisée en dehors de l’armée, dans le domaine purement civil. En effet à l’époque celui qui possédait un cheval avait nécessairement une certaine richesse. L’en déposséder revenait à le déclasser tout autant qu’à amputer sa fortune.
Il faut attendre le XIXème siècle pour que l’expression soit reprise dans le langage courant.
Une personne « mise à pied » est tout simplement renvoyée de son travail car elle a commis une faute. Il peut s’agir d’une mesure temporaire, préventive ou définitive. La durée d’une mise à pied s’exprime en jours.
Cette expression a une origine militaire. Au XVème siècle, un soldat « mis à pied » était privé de ses chevaux car il avait commis une faute. Cette mesure punitive pouvait durer quelques jours voire quelques semaines. Il était par ailleurs contraint d’effectuer des tâches ingrates, notamment nettoyer les écuries.
Il est également possible que l’expression ait été utilisée en dehors de l’armée, dans le domaine purement civil. En effet à l’époque celui qui possédait un cheval avait nécessairement une certaine richesse. L’en déposséder revenait à le déclasser tout autant qu’à amputer sa fortune.
Il faut attendre le XIXème siècle pour que l’expression soit reprise dans le langage courant.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
D’où vient l’expression « après moi le déluge » ?
Celui qui s’exclame « après moi le déluge » désire faire connaitre son indifférence pour ce qui adviendra après sa mort.
Certains attribuent ces mots à Louis XV qui, pressentant la fin de la monarchie, se serait exprimé ainsi pour faire savoir qu’il se moquait de ce que pourrait faire son dauphin, Louis XVI, après sa disparition: « Au reste, les choses comme elles sont dureront autant que moi ; après moi le déluge ». Elle est donc le propos d’une personne ayant peu de souci de ses héritiers et de son pays.
Le mot « déluge » est une référence directe au Déluge de la Bible dont seul Noé sortit vivant avec sa famille et toutes les espèces animales montés à bord de son arche, ce navire construit sur l’ordre de Dieu afin de les sauver du Déluge.
Celui qui s’exclame « après moi le déluge » désire faire connaitre son indifférence pour ce qui adviendra après sa mort.
Certains attribuent ces mots à Louis XV qui, pressentant la fin de la monarchie, se serait exprimé ainsi pour faire savoir qu’il se moquait de ce que pourrait faire son dauphin, Louis XVI, après sa disparition: « Au reste, les choses comme elles sont dureront autant que moi ; après moi le déluge ». Elle est donc le propos d’une personne ayant peu de souci de ses héritiers et de son pays.
Le mot « déluge » est une référence directe au Déluge de la Bible dont seul Noé sortit vivant avec sa famille et toutes les espèces animales montés à bord de son arche, ce navire construit sur l’ordre de Dieu afin de les sauver du Déluge.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
Pourquoi dit-on le « vernissage » d’une exposition ?
Un « vernissage » est une réception organisée par un artiste afin d’inaugurer une exposition.
Un « vernissage » est une réception organisée par un artiste afin d’inaugurer une exposition.
Il s’agit donc d’une fête destinée aux proches et critiques d’art.
On utilise ce terme avec cette signification précise depuis le 18ème siècle en raison d’une pratique particulière.
On utilise ce terme avec cette signification précise depuis le 18ème siècle en raison d’une pratique particulière.
Le jour de l’inauguration d’une exposition, l’artiste lui-même passait une dernière couche de vernis sur ses œuvres,
le plus souvent réalisées à la peinture à l’huile, afin qu’elles soient les plus belles possibles.
Il faut distinguer cette pratique de l’acte de « bonnarder », du nom du célèbre peintre Pierre Bonnard,
Il faut distinguer cette pratique de l’acte de « bonnarder », du nom du célèbre peintre Pierre Bonnard,
qui consiste à retoucher une œuvre déjà exposée dans un musée ou une galerie, y compris à l’insu de ses nouveaux propriétaires.
De nos jours les artistes ne mettent plus de couche de vernis sur leurs œuvres lors des vernissages, mais le terme perdure dans le langage courant.
De nos jours les artistes ne mettent plus de couche de vernis sur leurs œuvres lors des vernissages, mais le terme perdure dans le langage courant.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
D’où vient l’expression « battre sa coulpe » ?
« Battre sa coulpe » consiste à avouer sa culpabilité, reconnaitre ses torts.
Le terme « coulpe » vient de « culpa » que l’on trouve dans l’expression « mea culpa ».
Cette expression date du XIIème siècle.
A cette époque, les moines devaient périodiquement avouer publiquement leurs péchés, appelés «coulpes»,
pour les voir réparés. Lors de séances d’aveux, ils devaient se frapper la poitrine avec le poing.
Tout en effectuant ce geste de pénitence, le religieux devait dire à voix haute « mea culpa », c’est-à-dire « ma faute ».
Cet acte de repentance pouvait être également pratiqué par la population afin de montrer sa foi.
Aujourd’hui cette locution est la seule survivance du terme « coulpe ».
Tout comme le mot, la pratique a disparu au fil des siècles.
Seule reste l’expression « battre sa coulpe » qui a quitté le domaine religieux.
« Battre sa coulpe » consiste à avouer sa culpabilité, reconnaitre ses torts.
Le terme « coulpe » vient de « culpa » que l’on trouve dans l’expression « mea culpa ».
Cette expression date du XIIème siècle.
A cette époque, les moines devaient périodiquement avouer publiquement leurs péchés, appelés «coulpes»,
pour les voir réparés. Lors de séances d’aveux, ils devaient se frapper la poitrine avec le poing.
Tout en effectuant ce geste de pénitence, le religieux devait dire à voix haute « mea culpa », c’est-à-dire « ma faute ».
Cet acte de repentance pouvait être également pratiqué par la population afin de montrer sa foi.
Aujourd’hui cette locution est la seule survivance du terme « coulpe ».
Tout comme le mot, la pratique a disparu au fil des siècles.
Seule reste l’expression « battre sa coulpe » qui a quitté le domaine religieux.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
Pourquoi dit-on « laid comme un pou » ?
On peut dire d’une personne très laide qu’elle est laide ou moche « comme un pou ».
On pourrait être tenté d’expliquer cette formule par la simple esthétique du pou.
En effet examiné au microscope le pou n’est pas le plus beau des insectes.
Si son apparence explique en partie l’apparition de l’expression elle n’est pas seule.
En effet quand la formule voit le jour, au XVIIIe siècle,
il est possible d’observer au microscope bien d’autres insectes tout aussi repoussants.
Son action explique également que le pou ait été retenu par le langage.
Le rythme avec lequel il se reproduit, extrêmement rapide,
comme les démangeaisons qu’il cause en font un parasite particulièrement redouté par les hommes,
qui le lui ont bien rendu en soulignant sa laideur dans leur langue, au moins en France.
On peut dire d’une personne très laide qu’elle est laide ou moche « comme un pou ».
On pourrait être tenté d’expliquer cette formule par la simple esthétique du pou.
En effet examiné au microscope le pou n’est pas le plus beau des insectes.
Si son apparence explique en partie l’apparition de l’expression elle n’est pas seule.
En effet quand la formule voit le jour, au XVIIIe siècle,
il est possible d’observer au microscope bien d’autres insectes tout aussi repoussants.
Son action explique également que le pou ait été retenu par le langage.
Le rythme avec lequel il se reproduit, extrêmement rapide,
comme les démangeaisons qu’il cause en font un parasite particulièrement redouté par les hommes,
qui le lui ont bien rendu en soulignant sa laideur dans leur langue, au moins en France.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
Pourquoi dit-on « en tailleur » ?
Etre assis « en tailleur » consiste à adopter une position assise avec les jambes croisées et repliées sous le buste.
Une des significations du mot tailleur » est un costume féminin, composé d’une veste et d’une jupe. Il apparut au début du XXe siècle.
Mais à l’origine le mot « tailleur » désignait la personne dont le métier était de tailler le tissu des habits,
puis par extension celle dont le métier était de confectionner un vêtement.
Or ces tailleurs avait pour habitude de coudre les vêtements assis par terre ou sur leurs tables de travail, les jambes croisées et repliées.
Cette station donne un certain équilibre et permet le travail manuel.
Elle se rapproche de la position utilisée dans la pratique du bouddhisme zen et connue sous le nom de position du lotus.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
D’où vient l’expression « voir midi à sa porte » ?
« Voir midi à sa porte » signifie considérer les choses selon ses propres intérêts,
évaluer une situation de son seul propre point de vue et d’après des critères personnels.
Cette expression date de l’époque qui a précédé l’invention des horloges.
Pour connaitre l’heure, il fallait alors consulter des cadrans solaires.
Ceux qui habitaient les villages disposaient donc de tels cadrans chez eux,
le plus souvent sur le mur au-dessus de la porte d’entrée.
Cependant toutes les habitations n’étaient pas orientées vers le soleil de façon identique,
et les cadrans pouvaient avoir été réalisés avec plus ou moins de soin et de précision.
Aussi leur consultation pouvait donner lieu à la lecture d’horaires différents d’une maison à l’autre.
Alors qu’il était midi chez l’un il pouvait être midi et quelques minutes au-dessus d’une autre porte.
Mais chacun ne faisait bien entendu confiance qu’à son propre cadran, et voyait par conséquent midi à sa porte !
« Voir midi à sa porte » signifie considérer les choses selon ses propres intérêts,
évaluer une situation de son seul propre point de vue et d’après des critères personnels.
Cette expression date de l’époque qui a précédé l’invention des horloges.
Pour connaitre l’heure, il fallait alors consulter des cadrans solaires.
Ceux qui habitaient les villages disposaient donc de tels cadrans chez eux,
le plus souvent sur le mur au-dessus de la porte d’entrée.
Cependant toutes les habitations n’étaient pas orientées vers le soleil de façon identique,
et les cadrans pouvaient avoir été réalisés avec plus ou moins de soin et de précision.
Aussi leur consultation pouvait donner lieu à la lecture d’horaires différents d’une maison à l’autre.
Alors qu’il était midi chez l’un il pouvait être midi et quelques minutes au-dessus d’une autre porte.
Mais chacun ne faisait bien entendu confiance qu’à son propre cadran, et voyait par conséquent midi à sa porte !
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
Quelle est l’origine de l’expression « payer rubis sur l’ongle » ?
« Payer rubis sur l’ongle » consiste à payer en totalité.
Mais il ne s’agit pas ici de régler grâce à une pierre précieuse posée sur le bout des doigts !
Cette expression qui date du 17ème siècle provient d’une expression antérieure,
« faire rubis sur l’ongle» qui signifie « boire jusqu’à la dernière goutte »
et qui fait référence à une coutume.
Pour fêter un absent lors de fêtes arrosées les participants buvaient leur verre de vin cul sec, d’une seule traite.
Il restait alors souvent au fond du verre une ultime gouttelette de vin, rouge et ronde telle un rubis.
Il convenait alors de verser délicatement cette goutte sur un de ses ongles puis de la lécher.
A peu près à la même période, cette expression est devenue une métaphore exprimant l’idée de payer jusqu’au dernier sou,
s’il le faut en vidant ses poches, comme on le faisait d’un verre, d’un coup et jusqu’au dernier centime.
« Payer rubis sur l’ongle » consiste à payer en totalité.
Mais il ne s’agit pas ici de régler grâce à une pierre précieuse posée sur le bout des doigts !
Cette expression qui date du 17ème siècle provient d’une expression antérieure,
« faire rubis sur l’ongle» qui signifie « boire jusqu’à la dernière goutte »
et qui fait référence à une coutume.
Pour fêter un absent lors de fêtes arrosées les participants buvaient leur verre de vin cul sec, d’une seule traite.
Il restait alors souvent au fond du verre une ultime gouttelette de vin, rouge et ronde telle un rubis.
Il convenait alors de verser délicatement cette goutte sur un de ses ongles puis de la lécher.
A peu près à la même période, cette expression est devenue une métaphore exprimant l’idée de payer jusqu’au dernier sou,
s’il le faut en vidant ses poches, comme on le faisait d’un verre, d’un coup et jusqu’au dernier centime.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
Pourquoi dit-on « un violon d’Ingres » ?
Un « violon d’Ingres » est une passion souvent en lien avec les arts à laquelle on s’adonne en dehors de son activité principale.
On doit cette expression au peintre néo-classique français Jean-Auguste-Dominique Ingres né en 1780
qui exerça ses talents de grand portraitiste au 19ème siècle. Il peignit également des tableaux d’histoires et des nus féminins.
Au-delà de la peinture, Ingres vouait une passion tout aussi artistique, pour la pratique du violon.
Ses talents musicaux restent cependant l’objet d’’appréciations contradictoires.
Quel que fut son talent pour jouer du violon, au début du 20ème siècle on se mit à nommer naturellement un « violon d’Ingres »,
toute activité secondaire et non professionnelle exercée passionnément.
De nos jours on utilise aussi une autre expression au sens similaire, mais d’origine anglaise : un hobby.
A noter enfin que Le Violon d’Ingres est une célèbre photographie réalisée par Man Ray en 1924
qui représente Kiki de Montparnasse nue, de dos.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
Quelle est l’origine de l’expression « tirer à boulets rouges » ?
« Tirer à boulets rouges » consiste à critiquer de façon virulente quelqu’un ou quelque chose.
Les reproches ont un tel degré de violence et ils sont si nombreux que toute défense est rendue difficile.
On doit cette expression à Frédéric-Guillaume Ier, roi de Prusse.
Au XVIIIe siècle, il eut pour objectif d’augmenter la puissance et l’efficacité des canons de son armée.
Pour y parvenir il fit chauffer les boulets dans une forge, avant de les utiliser contre les troupes ennemies.
Le résultat fut à la hauteur de ses espérances. Les boulets ainsi rougis, envoyés à haute cadence, provoquaient non seulement
des dégâts en raison de leur poids mais aussi des incendies dus à leur incandescence.
L’extinction des feux mobilisaient alors une partie des combattants, affaiblissant les troupes.
Cette technique était également très efficace en mer.
L’usage de cette expression au sens figuré se fit à la fin du XVIIIe siècle.
« Tirer à boulets rouges » consiste à critiquer de façon virulente quelqu’un ou quelque chose.
Les reproches ont un tel degré de violence et ils sont si nombreux que toute défense est rendue difficile.
On doit cette expression à Frédéric-Guillaume Ier, roi de Prusse.
Au XVIIIe siècle, il eut pour objectif d’augmenter la puissance et l’efficacité des canons de son armée.
Pour y parvenir il fit chauffer les boulets dans une forge, avant de les utiliser contre les troupes ennemies.
Le résultat fut à la hauteur de ses espérances. Les boulets ainsi rougis, envoyés à haute cadence, provoquaient non seulement
des dégâts en raison de leur poids mais aussi des incendies dus à leur incandescence.
L’extinction des feux mobilisaient alors une partie des combattants, affaiblissant les troupes.
Cette technique était également très efficace en mer.
L’usage de cette expression au sens figuré se fit à la fin du XVIIIe siècle.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
Quelle est l’origine de l’expression « se faire du mouron » ?
L’expression »se faire du mouron » signifie qu’une personne se fait beaucoup de souci.
Le mot « mouron » est pour le moins énigmatique. Il désigne des herbes de très petite taille que l’on trouve à la campagne.
Or depuis le 19ème siècle on utilise ce mot en argot pour parler d’une touffe de poils, de la chevelure.
L’expression signifie donc littéralement « se faire des cheveux » qui n’est que la forme simplifiée d’une autre expression
« se faire des cheveux blancs ». Par ricochet, « se faire du mouron » s’est mis à signifier au 20ème siècle « se faire de la bile »,
autre expression au sens équivalent.
On remarque que ces expressions qui ont toutes la même signification,
L’expression »se faire du mouron » signifie qu’une personne se fait beaucoup de souci.
Le mot « mouron » est pour le moins énigmatique. Il désigne des herbes de très petite taille que l’on trouve à la campagne.
Or depuis le 19ème siècle on utilise ce mot en argot pour parler d’une touffe de poils, de la chevelure.
L’expression signifie donc littéralement « se faire des cheveux » qui n’est que la forme simplifiée d’une autre expression
« se faire des cheveux blancs ». Par ricochet, « se faire du mouron » s’est mis à signifier au 20ème siècle « se faire de la bile »,
autre expression au sens équivalent.
On remarque que ces expressions qui ont toutes la même signification,
font toute référence à une production involontaire du corps humain.
Comme si l’impossibilité ou l’incapacité à en contrôler le surgissement ou la transformation
(dans le cas de la couleur blanche des cheveux) était source d’une grande inquiétude pour les hommes.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
D’où vient l’expression « faire le pied de grue » ?
« Faire le pied de grue » consiste à attendre debout longuement et de façon immobile.
La formule est marqué péjorativement. Celui qui fait le pied de grue a l’air un peu sot.
Avant le 17ème siècle, on disait plutôt « faire la jambe de grue ».
L’expression fait donc référence à l’oiseau, la grue, de la famille des échassiers et réputé pour,
malgré ses deux longues pattes, sa capacité à se tenir sur une seule d’entre elles.
Cet animal est si à l’aise dans cette position qu’il peut même dormir ainsi.
De l’oiseau est né le verbe « gruer » et en argot la « grue » devint la prostituée attendant sans fin
le client dans la rue sur une jambe, un pied par terre et l’autre sur le mur.
Elles semblent ainsi faire au sens propre le « pied de grue » sur le trottoir.
« Faire le pied de grue » consiste à attendre debout longuement et de façon immobile.
La formule est marqué péjorativement. Celui qui fait le pied de grue a l’air un peu sot.
Avant le 17ème siècle, on disait plutôt « faire la jambe de grue ».
L’expression fait donc référence à l’oiseau, la grue, de la famille des échassiers et réputé pour,
malgré ses deux longues pattes, sa capacité à se tenir sur une seule d’entre elles.
Cet animal est si à l’aise dans cette position qu’il peut même dormir ainsi.
De l’oiseau est né le verbe « gruer » et en argot la « grue » devint la prostituée attendant sans fin
le client dans la rue sur une jambe, un pied par terre et l’autre sur le mur.
Elles semblent ainsi faire au sens propre le « pied de grue » sur le trottoir.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
Pourquoi dit-on « jeu de mains, jeu de vilains » ?
Cette locution proverbiale connotée sexuellement de nos jours, signifie
que les jeux impliquant les mains se terminent toujours mal.
Si on ne relève son utilisation qu’au 17ème siècle, son origine est bien antérieure.
Au Moyen Âge les « vilains » étaient des paysans, appartenant à la classe la moins aisée de la population.
Or pour se battre ils ne possédaient que leurs mains ou plutôt leurs poings.
Contrairement aux personnes plus à l’aise financièrement qui utilisaient des armes.
De plus, les vilains pouvaient par jeu se taquiner physiquement, là encore avec leurs mains.
Des jeux qui finissaient souvent en véritables bagarres.
En toute hypothèse les jeux de mains étaient pratiqués par les vilains, d’où l’expression.
Aujourd’hui elle fait soit allusion au sexe soit aux jeux des enfants qui par nature peuvent vite dégénérer.
Cette locution proverbiale connotée sexuellement de nos jours, signifie
que les jeux impliquant les mains se terminent toujours mal.
Si on ne relève son utilisation qu’au 17ème siècle, son origine est bien antérieure.
Au Moyen Âge les « vilains » étaient des paysans, appartenant à la classe la moins aisée de la population.
Or pour se battre ils ne possédaient que leurs mains ou plutôt leurs poings.
Contrairement aux personnes plus à l’aise financièrement qui utilisaient des armes.
De plus, les vilains pouvaient par jeu se taquiner physiquement, là encore avec leurs mains.
Des jeux qui finissaient souvent en véritables bagarres.
En toute hypothèse les jeux de mains étaient pratiqués par les vilains, d’où l’expression.
Aujourd’hui elle fait soit allusion au sexe soit aux jeux des enfants qui par nature peuvent vite dégénérer.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
D’où vient l’expression « appeler un chat, un chat » ?
« Appeler un chat, un chat » signifie ne pas avoir peur de dire les choses telles qu’elles sont, en toute honnêteté.
Cette expression a une origine argotique grivoise. Dès le 17ème siècle un « chat » désigne le sexe féminin.
Au milieu du siècle on peut lire sous la plume du poète Nicolas Boileau dans les Satires :
« J’appelle un chat, un chat et Rollet un fripon. » L’auteur critique ainsi un magistrat du nom de Rollet,
car celui-ci est suspecté de tremper dans de sombres affaires.
L’auteur exprime ainsi l’idée qu’il dit la vérité, sans détours, face à l’hypocrisie de la société.
On explique aussi parfois l’origine de cette expression en la faisant découler d’une autre formule,
« il entend chat sans qu’on dise minet », signifiant comprendre sans grandes explications.
Elle était employée pour inciter les gens à dire la vérité sans la maquiller.
« Appeler un chat, un chat » signifie ne pas avoir peur de dire les choses telles qu’elles sont, en toute honnêteté.
Cette expression a une origine argotique grivoise. Dès le 17ème siècle un « chat » désigne le sexe féminin.
Au milieu du siècle on peut lire sous la plume du poète Nicolas Boileau dans les Satires :
« J’appelle un chat, un chat et Rollet un fripon. » L’auteur critique ainsi un magistrat du nom de Rollet,
car celui-ci est suspecté de tremper dans de sombres affaires.
L’auteur exprime ainsi l’idée qu’il dit la vérité, sans détours, face à l’hypocrisie de la société.
On explique aussi parfois l’origine de cette expression en la faisant découler d’une autre formule,
« il entend chat sans qu’on dise minet », signifiant comprendre sans grandes explications.
Elle était employée pour inciter les gens à dire la vérité sans la maquiller.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
Quelle est l’origine de l’expression « Tonnerre de Brest ! » ?
L’expression « Tonnerre de Brest ! » est utilisée comme un juron de marin pour exprimer la colère.
Deux explications existent quant à son origine, avec pour point commun un canon.
La première hypothèse est une référence au coup de canon qui a annoncé quotidiennement pendant trois siècles
l’ouverture et la fermeture des portes de l’arsenal de Brest à 6 heures et à 19 heures aux pieds du château de la ville.
Selon la seconde hypothèse il s’agirait des coups de canons qui ont signalé de 1751 à 1858 les évasions de forçats du bagne de Brest.
Ces tirs permettaient d’informer la police mais aussi les habitants qui s’ils capturaient l’évadé, recevaient une récompense.
L’expression fut popularisée par le célèbre capitaine Haddock,
qui dans les albums de Tintin utilise cette expression parmi tant d’autres, dans ses accès de colère.
L’expression « Tonnerre de Brest ! » est utilisée comme un juron de marin pour exprimer la colère.
Deux explications existent quant à son origine, avec pour point commun un canon.
La première hypothèse est une référence au coup de canon qui a annoncé quotidiennement pendant trois siècles
l’ouverture et la fermeture des portes de l’arsenal de Brest à 6 heures et à 19 heures aux pieds du château de la ville.
Selon la seconde hypothèse il s’agirait des coups de canons qui ont signalé de 1751 à 1858 les évasions de forçats du bagne de Brest.
Ces tirs permettaient d’informer la police mais aussi les habitants qui s’ils capturaient l’évadé, recevaient une récompense.
L’expression fut popularisée par le célèbre capitaine Haddock,
qui dans les albums de Tintin utilise cette expression parmi tant d’autres, dans ses accès de colère.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
Pourquoi dit-on un « œil au beurre noir » ?
Un « œil au beurre noir » est une ecchymose touchant les pourtours de l’œil,
souvent causée par un coup ou une chute.
Elle peut être indistinctement utilisée avec un « cocard ».
L’origine de cette expression date de 1585. Il s’agit d’une comparaison entre les yeux et les œufs.
Mais pas n’importe quels œufs. Il existait à l’époque la recette de cuisine des œufs pochés au beurre noir.
Le beurre utilisé était si cuit qu’il noircissait et les œufs prenaient alors la même apparence qu’un œil humain tuméfié.
Le jaune ressemblait à la pupille, et le noir autour, à l’hématome.
Jusqu’au 19ème siècle on a utilisé la formule « oeil poché au beurre noir ».
Puis le langage populaire a évolué pour retenir de façon plus concise « œil au beurre noir ».
L’expression gagna ensuite la plupart des pays européens.
Un « œil au beurre noir » est une ecchymose touchant les pourtours de l’œil,
souvent causée par un coup ou une chute.
Elle peut être indistinctement utilisée avec un « cocard ».
L’origine de cette expression date de 1585. Il s’agit d’une comparaison entre les yeux et les œufs.
Mais pas n’importe quels œufs. Il existait à l’époque la recette de cuisine des œufs pochés au beurre noir.
Le beurre utilisé était si cuit qu’il noircissait et les œufs prenaient alors la même apparence qu’un œil humain tuméfié.
Le jaune ressemblait à la pupille, et le noir autour, à l’hématome.
Jusqu’au 19ème siècle on a utilisé la formule « oeil poché au beurre noir ».
Puis le langage populaire a évolué pour retenir de façon plus concise « œil au beurre noir ».
L’expression gagna ensuite la plupart des pays européens.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
D’où vient l’expression « en voiture, Simone » ?
« En voiture, Simone » est une injonction signifiant qu’il faut débuter une acte, commencer à agir.
Si l’animateur de télévision Guy Lux la popularisa dans l’émission Intervilles au début des années 1960 en
s’adressant de la sorte à Simone Garnier, autre animatrice, il s’agissait d’une référence,
si ce n’est d’un hommage, à une toute autre Simone.
En 1929, Simone Louise de Pinet de Borde des Forest âgée de seulement de 19 ans, réussit son permis de conduire.
Elle fut une des toutes premières femmes de France à l’obtenir.
Mais elle ne se contenta pas de conduire une voiture comme monsieur tout le monde.
Le permis en poche, elle devint pilote de rallye.
Elle exerça cette activité jusqu’en 1957 et devint admirée notamment par Juan Manuel Fangio.
Sa biographie indique qu’elle n’eut de toute sa vie de pilote, aucun accident.
« En voiture, Simone » est une injonction signifiant qu’il faut débuter une acte, commencer à agir.
Si l’animateur de télévision Guy Lux la popularisa dans l’émission Intervilles au début des années 1960 en
s’adressant de la sorte à Simone Garnier, autre animatrice, il s’agissait d’une référence,
si ce n’est d’un hommage, à une toute autre Simone.
En 1929, Simone Louise de Pinet de Borde des Forest âgée de seulement de 19 ans, réussit son permis de conduire.
Elle fut une des toutes premières femmes de France à l’obtenir.
Mais elle ne se contenta pas de conduire une voiture comme monsieur tout le monde.
Le permis en poche, elle devint pilote de rallye.
Elle exerça cette activité jusqu’en 1957 et devint admirée notamment par Juan Manuel Fangio.
Sa biographie indique qu’elle n’eut de toute sa vie de pilote, aucun accident.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
Pourquoi dit-on « peu ou prou » ?
« Peu ou prou » signifie plus ou moins, à peu près.
Cette formule peut s’utiliser pour exprimer une approximation de ce qui est petit ou grand selon les circonstances.
On peut ainsi indiquer à son interlocuteur que c’est « peu ou prou » la même chose.
Ici, nulle utilisation du vocabulaire de la marine. Ce « prou » n’est pas la « proue » d’un bateau.
L’expression date du début du 17ème siècle.
Elle comprend le mot « peu » qui désigne une petite quantité et « prou » plus énigmatique.
Ce terme désuet n’est plus utilisé de nos jours que dans cette expression. Il vient du latin « prode » qui signifie « profit »
mais qui fut également utilisé pour dire « beaucoup ».
A l’époque on a recours à l’expression « avoir prou de » pour indiquer que l’on possède quelque chose en grande quantité
« Peu ou prou » signifie plus ou moins, à peu près.
Cette formule peut s’utiliser pour exprimer une approximation de ce qui est petit ou grand selon les circonstances.
On peut ainsi indiquer à son interlocuteur que c’est « peu ou prou » la même chose.
Ici, nulle utilisation du vocabulaire de la marine. Ce « prou » n’est pas la « proue » d’un bateau.
L’expression date du début du 17ème siècle.
Elle comprend le mot « peu » qui désigne une petite quantité et « prou » plus énigmatique.
Ce terme désuet n’est plus utilisé de nos jours que dans cette expression. Il vient du latin « prode » qui signifie « profit »
mais qui fut également utilisé pour dire « beaucoup ».
A l’époque on a recours à l’expression « avoir prou de » pour indiquer que l’on possède quelque chose en grande quantité
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
Quelle est l’origine de l’expression « être médusé » ?
« Être médusé » consiste à être stupéfait. On peut ainsi être médusé face à un danger ou un spectacle étonnant.
Cette expression est apparue dans le langage courant au 19ème siècle. Cependant elle trouve son origine dans la mythologie grecque.
La Gorgone Méduse était une créature fantastique possédant un corps de femme mais une de chevelure constituée de serpents.
Elle inspirait donc tant la peur que l’attirance.
Ayant séduit le Dieu Poséidon, Athéna l’affubla du pouvoir de transformer quiconque en pierre d’un seul regard.
Celui qui croisait le regard de Méduse était ad vitam eternam changé en pierre, figé dans une expression immuable.
Exactement comme quand vous êtes stupéfait par quelque chose.
Méduse périt décapitée par Persée. Il parvint avant cela à éviter son regard en lui renvoyant son reflet grâce à un bouclier.
« Être médusé » consiste à être stupéfait. On peut ainsi être médusé face à un danger ou un spectacle étonnant.
Cette expression est apparue dans le langage courant au 19ème siècle. Cependant elle trouve son origine dans la mythologie grecque.
La Gorgone Méduse était une créature fantastique possédant un corps de femme mais une de chevelure constituée de serpents.
Elle inspirait donc tant la peur que l’attirance.
Ayant séduit le Dieu Poséidon, Athéna l’affubla du pouvoir de transformer quiconque en pierre d’un seul regard.
Celui qui croisait le regard de Méduse était ad vitam eternam changé en pierre, figé dans une expression immuable.
Exactement comme quand vous êtes stupéfait par quelque chose.
Méduse périt décapitée par Persée. Il parvint avant cela à éviter son regard en lui renvoyant son reflet grâce à un bouclier.
roberto >
Re: Expressions pour parler français.....
D’où vient l’expression « prendre un râteau » ?
« Prendre un râteau » ou « se prendre un râteau » consiste à échouer lors d’une tentative de séduction.
Cette expression est très récente puisqu’elle date des années 1990.
Plusieurs explications existent quant à son origine.
Selon la première d’entre elles, il s’agit de l’évocation de l’image comique de celui qui marche malencontreusement sur
un râteau et voit le manche de l’outil heurter son visage.
Le ridicule de la situation et la souffrance infligée symboliseraient métaphoriquement ce que ressentirait celui qui
s’est fait éconduire dans sa tentative de conquête amoureuse.
Une autre hypothèse justifie la référence au râteau par opposition à la pelle.
La pelle est certes un outil de jardinage mais aussi le synonyme de baiser amoureux.
Aussi l’opposé de la pelle, le râteau, serait l’opposé du rapport amoureux.
Enfin selon une troisième explication, le râteau serait synonyme de l’échec car il rappellerait le verbe « rater » signifiant « échouer ».
« Prendre un râteau » ou « se prendre un râteau » consiste à échouer lors d’une tentative de séduction.
Cette expression est très récente puisqu’elle date des années 1990.
Plusieurs explications existent quant à son origine.
Selon la première d’entre elles, il s’agit de l’évocation de l’image comique de celui qui marche malencontreusement sur
un râteau et voit le manche de l’outil heurter son visage.
Le ridicule de la situation et la souffrance infligée symboliseraient métaphoriquement ce que ressentirait celui qui
s’est fait éconduire dans sa tentative de conquête amoureuse.
Une autre hypothèse justifie la référence au râteau par opposition à la pelle.
La pelle est certes un outil de jardinage mais aussi le synonyme de baiser amoureux.
Aussi l’opposé de la pelle, le râteau, serait l’opposé du rapport amoureux.
Enfin selon une troisième explication, le râteau serait synonyme de l’échec car il rappellerait le verbe « rater » signifiant « échouer ».
roberto >
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