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Le Moment Curieux

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Message  roberto > Mer 19 Sep - 21:06

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Beauvillé fait bonne impression
La manufacture d’impression sur étoffes de Ribeauvillé (Haut-Rhin) est la dernière en Europe à imprimer des tissus à la main.
Un luxe réservé à l’ameublement et au linge de table.
 
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MIE produit des tissus imprimés pour le marché de l’ameublement et des arts de la table.
 
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L’entreprise travaille également à façon pour quelques grandes marques.
 
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Sur ce cadre photogravé, les ouvriers étalent la couleur à la racle.
 
Par Jean-marc Toussaint
 
Un tissu de coton est collé sur une table métallique longue d’une cinquantaine de mètres. De part et d’autre, deux imprimeurs déplacent et posent un cadre plat sur l’étoffe, entre des cavaliers servant de repères. Sur ce cadre photogravé, recouvert de cire, ils étalent la couleur à l’aide d’une racle, un long morceau de bois plan. Leurs gestes doivent être parfaitement synchronisés et réguliers pour presser uniformément la couleur à travers la gaze qui recouvre le tissu. Avec ce procédé manuel qui reprend les grands principes du pochoir, il faut un cadre pour chaque couleur et un temps de séchage entre chaque application. Au final, c’est la superposition des couleurs qui réalise le motif, ce qui génère quelquefois des délais de fabrication très longs. La manufacture d’impression des étoffes de Ribeauvillé (MIE) est la dernière en Europe à pratiquer cette technique. Pas pour entretenir le folklore, mais parce qu’aucune machine ne peut rivaliser avec la qualité de l’impression manuelle. « Le travail à la main est d’une grande finesse, parfaitement adapté aux motifs complexes. De plus, il permet un usage illimité des couleurs, alors qu’avec la machine, il faut se contenter d’une vingtaine de coloris. Nous travaillons pour le marché du luxe, c’est pourquoi nous avons préservé cette technique, en complément de l’impression à la machine. Aujourd’hui, la moitié de nos étoffes sont encore imprimées à la main », indique Jean-Michel Borin, le patron de l’entreprise qui produit des tissus imprimés pour le marché de l’ameublement et des arts de la table, notamment. « On travaille à façon pour des marques comme Ralph Lauren ou Pierre Frey. On produit également des tissus pour des monuments historiques. Récemment, on a refait des tentures murales du XVIIIe  siècle pour un château allemand, d’après un simple morceau de tissu d’époque. Ce travail nous a demandé deux ans de recherche et on a produit seulement 200 mètres de matière imprimée. Notre créneau, c’est la petite série, et le dessin compliqué », résume Jean-Michel Borin qui a également développé sa propre marque, « Beauvillé ». Un virage entamé en 1989 qui a permis de pérenniser l’entreprise. Aujourd’hui, « Beauvillé c’est la moitié de notre activité, axée exclusivement sur les arts de la table », poursuit Jean-Michel Borin. L’entreprise, qui compte une petite centaine de salariés, possède son propre atelier de création, assure elle-même la préparation de ses couleurs, et réalise ses cadres photogravés via sa filiale, Giolitto, implantée à Bourgoin-Jallieu (Isère). « Beauvillé », c’est le classique chic à la française, une marque qui orne les grandes tables avec des nappes imprimées exclusivement sur du lin et du coton « tissés à 95 % dans les Vosges », précise Jean-Michel Borin, dont la société réalise l’essentiel de ses ventes à l’étranger. « La France est malheureusement devenue un marché résiduel. Aujourd’hui, « Beauvillé » se vend principalement aux États-Unis, en Allemagne, en Russie, en Suisse mais aussi au Japon où nous avons ouvert un magazine et lancé notre site internet ‘’Beauvillé Japan’’. « Les Japonais ont le sens du beau, les arts de la table tiennent chez eux une place importante. C’est un marché difficile, le plus exigeant d’Asie », conclut Jean-Michel Borin qui lorgne désormais sur le gigantesque marché du voisin chinois.

roberto >


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Message  roberto > Dim 23 Sep - 15:36

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Franche-Comté : Christian Bernardet à l’heure planétaire
Installé dans une ancienne ferme au coeur du pays horloger de Franche-Comté, l'homme restaure des horloges dans le respect des techniques traditionnelles. Il fabrique aussi des telluriums et des planétaires.
 
 
 
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Christian Bernardet devant l’une de ses horloges astronomiques et planétaires.
 
 
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Cette horloge Cosmos permet de lire l’heure sur un disque tournant, et de faire apparaître dans un index ovale, le passage du Soleil, de la Lune et des constellations du zodiaque.
 
 
Christian Bernardet (http://www.horloges-bernardet.com/) a longtemps restauré des horloges comtoises. D’abord pour un antiquaire, puis pour son propre compte. Il a même développé une collection pour Odo, avant de se spécialiser dans les mouvements complexes. Aussi, pour faire face à l’assèchement du marché de l’horloge classique, il s’est mis à fabriquer des horloges astronomiques et planétaires. « J’ai d’abord dû réétudier les maths et la cosmologie pour parvenir à transformer des périodes de temps en rouages », explique-t-il. Dans son atelier de Touillon-et-Loutelet, dans le Haut-Doubs, il réalise de complexes mécanismes qui donnent l’heure, tout en indiquant les équinoxes, les cycles de la lune, le coucher et le lever du soleil. Et d’autres, qui mettent le système solaire en mouvement, à l’image de ce lunarium fonctionnant avec un mécanisme de clocher d’église du XIXe  siècle, sur lequel il a installé deux globes : la terre qui tourne sur elle-même en 24 heures et la lune en orbite qui fait le tour de la terre, dans un cycle sidéral de 27 jours !
 
Quand il n’adapte pas des mouvements d’horloges anciennes, Christian Bernardet fabrique ses propres mécanismes, taille les roues et les ailes des pignons dont il a besoin. Ce type d’horloge peut réclamer jusqu’à six mois de travail. Logique dans ces conditions que ces pièces aussi rares que complexes se vendent entre 20.000 et 30.000 euros. « Je ne réponds pas aux commandes. Je vends ce je fabrique et je fabrique ce qui m’intéresse », indique l’artisan, qui ne fait jamais deux fois la même chose. Ses horloges sont achetées partout dans le monde, « pas par des passionnés d’horlogerie, mais par des esthètes », explique Christian Bernardet, qui vient d‘entamer la construction d’une horloge qui indique l’équation du temps. « Notre heure est une moyenne de l’heure solaire, mais en réalité, elle ne correspond à l’heure solaire que quatre jours par an », explique-t-il. Et de poursuivre : « Le défi est de créer une horloge indiquant l’heure légale en même temps que l’heure solaire. Ce qui suppose que les aiguilles du cadran solaire avancent ou reculent toute seule. J’ai fait tous les calculs, les plans, j’ai commencé à tailler les rouages en biais », explique Christian Bernardet, qui travaille en même temps à la réalisation d’un planétarium complet du système solaire, dont toutes les rotations seraient assurées par une seule horloge.

roberto >


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Message  Sedna Dim 23 Sep - 20:53

roberto > a écrit:

Beauvillé fait bonne impression
La manufacture d’impression sur étoffes de Ribeauvillé (Haut-Rhin) est la dernière en Europe à imprimer des tissus à la main.
Un luxe réservé à l’ameublement et au linge de table.
 
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MIE produit des tissus imprimés pour le marché de l’ameublement et des arts de la table.
 
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L’entreprise travaille également à façon pour quelques grandes marques.
 
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Sur ce cadre photogravé, les ouvriers étalent la couleur à la racle.
 
Par Jean-marc Toussaint
 
Un tissu de coton est collé sur une table métallique longue d’une cinquantaine de mètres. De part et d’autre, deux imprimeurs déplacent et posent un cadre plat sur l’étoffe, entre des cavaliers servant de repères. Sur ce cadre photogravé, recouvert de cire, ils étalent la couleur à l’aide d’une racle, un long morceau de bois plan. Leurs gestes doivent être parfaitement synchronisés et réguliers pour presser uniformément la couleur à travers la gaze qui recouvre le tissu. Avec ce procédé manuel qui reprend les grands principes du pochoir, il faut un cadre pour chaque couleur et un temps de séchage entre chaque application. Au final, c’est la superposition des couleurs qui réalise le motif, ce qui génère quelquefois des délais de fabrication très longs. La manufacture d’impression des étoffes de Ribeauvillé (MIE) est la dernière en Europe à pratiquer cette technique. Pas pour entretenir le folklore, mais parce qu’aucune machine ne peut rivaliser avec la qualité de l’impression manuelle. « Le travail à la main est d’une grande finesse, parfaitement adapté aux motifs complexes. De plus, il permet un usage illimité des couleurs, alors qu’avec la machine, il faut se contenter d’une vingtaine de coloris. Nous travaillons pour le marché du luxe, c’est pourquoi nous avons préservé cette technique, en complément de l’impression à la machine. Aujourd’hui, la moitié de nos étoffes sont encore imprimées à la main », indique Jean-Michel Borin, le patron de l’entreprise qui produit des tissus imprimés pour le marché de l’ameublement et des arts de la table, notamment. « On travaille à façon pour des marques comme Ralph Lauren ou Pierre Frey. On produit également des tissus pour des monuments historiques. Récemment, on a refait des tentures murales du XVIIIe  siècle pour un château allemand, d’après un simple morceau de tissu d’époque. Ce travail nous a demandé deux ans de recherche et on a produit seulement 200 mètres de matière imprimée. Notre créneau, c’est la petite série, et le dessin compliqué », résume Jean-Michel Borin qui a également développé sa propre marque, « Beauvillé ». Un virage entamé en 1989 qui a permis de pérenniser l’entreprise. Aujourd’hui, « Beauvillé c’est la moitié de notre activité, axée exclusivement sur les arts de la table », poursuit Jean-Michel Borin. L’entreprise, qui compte une petite centaine de salariés, possède son propre atelier de création, assure elle-même la préparation de ses couleurs, et réalise ses cadres photogravés via sa filiale, Giolitto, implantée à Bourgoin-Jallieu (Isère). « Beauvillé », c’est le classique chic à la française, une marque qui orne les grandes tables avec des nappes imprimées exclusivement sur du lin et du coton « tissés à 95 % dans les Vosges », précise Jean-Michel Borin, dont la société réalise l’essentiel de ses ventes à l’étranger. « La France est malheureusement devenue un marché résiduel. Aujourd’hui, « Beauvillé » se vend principalement aux États-Unis, en Allemagne, en Russie, en Suisse mais aussi au Japon où nous avons ouvert un magazine et lancé notre site internet ‘’Beauvillé Japan’’. « Les Japonais ont le sens du beau, les arts de la table tiennent chez eux une place importante. C’est un marché difficile, le plus exigeant d’Asie », conclut Jean-Michel Borin qui lorgne désormais sur le gigantesque marché du voisin chinois.

Je connais bien cette entreprise car j’ai habité en ALsace et la visite de l’usine Beauvillé située à Ribeauvillé vaut vraiment le coup ainsi que le magasin d’usine où on peut faire de très bonnes affaires.
Sedna
Sedna
Modératrice


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Message  roberto > Lun 24 Sep - 10:53

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L’horloge comtoise fait sa révolution
La production d’horloges comtoises traditionnelles a quasiment disparu. 
Pour poursuivre leur activité, les fabricants ont dû se réinventer ou explorer d’autres voies. 
Exemples à Besançon et dans le Haut-Doubs.


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La pétillante Pop-up et son design très affirmé.




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L’élégance et le port altier de cette grande dame rappelle qu’elle est la première de la collection Utinam. Baptisée Hortense, cette horloge en inox brossé s’enrichit désormais d’une version en verre acrylique.




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L’horloge Pop-up en version murale. Le poids et le balancier ont fait l’objet d’un dépôt de brevet.




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L’originalité des horloges Utinam est de montrer le mouvement.



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Philippe Lebru a fait de l’horloge comtoise un objet de design post-industriel.




Par Jean-Marc Toussaint

Sous la lumière blafarde d’un néon, Philippe Lebru visse un pont de minuterie avec une clé Allen. Il lui reste à monter le canon, la roue des heures et les aiguilles, posés sur l’établi. Ce mouvement horloger d’une centaine de pièces pourra ensuite être installé sur le corps rouge en composite qui trône au milieu de son atelier de Besançon. L’endroit sent l’huile, le métal froid, et il y règne un joyeux capharnaüm. Ici, dans des boîtes, des rondelles, des goupilles, des barillets attendent d’aller défier le temps. Plus loin, des corps élégants de comtoises modernes, des lames cintrées en inox brossé font face à deux horloges emballées dans du carton. « Celle-là, c’est pour un client Suisse, l’autre va partir pour Washington », explique le maître des lieux.

Philippe Lebru est un explorateur du temps (http://utinam.fr/). Chaudronnier de métier, passionné de micromécanique, cet autodidacte a totalement révolutionné l’horloge comtoise en moins de quinze ans. Avec lui, finis l’antique cadran en émail, le fronton en laiton et la gaine de bois vitré montrant le mouvement du balancier. Philippe Lebru, qui a créé Utinam (« Plaise à Dieu » en latin, la devise de Besançon), a fait de l’horloge de parquet un objet design postindustriel ou moderniste qui ose la couleur, les formes singulières et d’autres matières. Le corps de ses horloges est en inox ou en acier corten, en verre acrylique ou en matériaux composites, et toutes dévoilent leur mécanique innovante. Comme ce mouvement suspendu à équilibrage automatique qui lui a valu le grand prix du concours Lépine et la reconnaissance de ses pairs au salon de Genève qui a suivi. C’était en 2005. Depuis, il vit avec son temps et trace sa route. Avec une méthode de travail à l’opposé de ce qui s’est toujours fait dans la profession. « Je mets la technique au service de l’esthétisme. Pas l’inverse », précise-t-il.

Pour construire la Pop-up (sa deuxième génération d’horloges), il a inventé un poids qui chute latéralement et développé un balancier articulé sur une bascule. Deux innovations qui ont fait l’objet d’un dépôt de brevet. Pour autant, Philippe Lebru ne renie pas le lourd héritage dont il est l’un des derniers dépositaires. Bien au contraire. Même s’il a bouleversé les codes, ses horloges sont toujours des comtoises avec un poids, un balancier. La mécanique de base est inchangée, même si le résultat, né de la rencontre de l’art, du design et de l’horlogerie, est visuellement très éloigné des horloges de grand-papa. Pour ses garde-temps, il utilise le meilleur : des paliers en bronze autolubrifiant pour limiter le frottement, des roues en inox polies à la main. Des pièces exclusivement fabriquées en Franche-Comté. Bon an mal an, il produit une centaine d’horloges murales ou en pied, vendues en direct ou via une dizaine de joailleries en France, à des prix oscillant entre 4.400 et 16.500 euros. La preuve qu’il existe une clientèle pour des horloges de luxe, élégantes et raffinées. « Le potentiel est important, mais pour le développer, il me faut passer un nouveau cap », estime Philippe Lebru, qui envisage de créer plusieurs emplois d’ici à 2021, notamment pour constituer un véritable réseau commercial, en France et à l’étranger. Il souhaite également élargir sa gamme « en développant des mécanismes d’animation » et lancer, « pour le deuxième semestre 2018 », une « troisième génération d’horloges avec des innovations techniques ». Pour accompagner ce développement et sortir de sa position « trop artisanale », Utinam va « faire entrer un investisseur dans son capital ». « Je crois à la french touch et je reste convaincu qu’il y a, dans le Doubs, de la place pour des productions d’horloges créatives », indique-t-il.

roberto >


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Message  roberto > Lun 24 Sep - 10:57

Le Moment Curieux - Page 2 Logo_c10
 
Une Niche qui a du chien
 
Le Moment Curieux - Page 2 Nous-p10
 
 
« Nous pouvons aujourd’hui fédérer un lieu où se croiseront les disciplines et les publics »,
estime Jean-Philippe Lecoq, suite à l’injonction de la commission de sécurité de déménager La Niche de son chapiteau de bal planté à Dommarien (52).
« On a une très bonne réputation auprès des artistes grâce à notre festival du Chien à Plumes, qui se tient chaque été depuis 22 ans à Villegusien-le-Lac,
alors ils se passent tous le mot », explique Jean-Philippe Lecoq, programmateur pour La Niche, quand on lui demande comment il fait pour faire venir des pointures de
la musique actuelle à l’écluse n° 13 de Dommarien (52). En pleine campagne, au bord du canal de la Marne à la Saône.
Dans une salle de concerts vraiment pas comme les autres ! Depuis onze ans, l’association du Chien à Plumes, née en 1994, y a posé un ancien bal monté.
Elle y organise ainsi toute l’année des concerts et des guinguettes, comme elle le faisait auparavant dans les salles des fêtes de la région en plus de son festival.
« Il n’y avait rien dans le coin, alors on a fait… » Ici, 480 personnes peuvent être accueillies sur « le meilleur parquet de la région » !
Le seul hic, c’est l’isolation. « Il avait bien fallu la faire pour ne pas chauffer les oiseaux en hiver et cuire sous la bâche en été… »
Sauf qu’elle ne correspond plus aux nouvelles normes de sécurité… Le Chien à Plumes a deux ans pour se trouver une nouvelle Niche.
Deux ans pour démarrer un nouveau projet, sans perdre de vue ses fondamentaux : mener une véritable action culturelle en milieu rural.
« On ne veut pas perdre pied avec le public ni s’éloigner des jeunes groupes », insiste Jean-Philippe, qui ne compte pas se contenter d’être un programmateur ou
diffuseur ordinaire. « Ça peut être l’occasion de faire ailleurs un lieu multiculturel avec des salles de répétition et de stockage, en plus d’une salle de concert,
où on ne sera pas les seuls à programmer, avec par exemple du théâtre et des arts plastiques en plus de la musique. »
Car comme ses complices du Chien à Plumes, Jean-Philippe a une éthique. « L’idée de base a toujours été d’aider les jeunes groupes. »
Et ce n’est pas parce qu’ils ont vu démarrer Tryo
 
et Shaka Ponk, reçu Skip the Use et tissé de vrais liens d’amitié avec des gens comme La Rue Kétanou ou Les Innocents, qu’ils ont pris la grosse tête.
« Le principe quand on est musicien, c’est de jouer dans des petites salles pour commencer, avant d’accéder peu à peu aux plus grosses.
Donc si les petites salles ne prennent plus que des gros groupes, elles oublient cette éthique. » Et Le Chien à Plumes, lui, n’oubliera pas.

roberto >


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Message  roberto > Lun 24 Sep - 10:59

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Une presse à domicile
Le Nancéien Aurélien Stoky est le créateur d’Holipresse, une machine permettant de recycler le plastique pour fabriquer, à partir de moules, de petits objets.
 
Le Moment Curieux - Page 2 Pour-a10
 
Pour Aurélien Stoky, qui a développé cette presse manuelle, le gisement de plastique à recycler est énorme !
Par Bruno Susset
 
Une machine pour fondre à domicile de petites pièces à partir de plastique recyclé. C’est le dispositif mis au point par Aurélien Stoky, un jeune Nancéien de 26 ans, dont le projet « Holipresse » est hébergé au sein de l’accélérateur Stand-Up Artem à Nancy depuis octobre dernier. Mais cela fait plus d’un an que le jeune homme travaille sur cette presse manuelle, petite, compacte, peu encombrante, permettant de recycler le plastique pour le transformer en nouveaux objets plastiques favorisant l’économie circulaire et la gestion environnementale. « On se situe entre l’impression 3D et l’injection plastique industrielle. » La première est plutôt lente (« 3 à 10 pièces par jour »). La seconde est adaptée aux productions de masse. Holipresse se positionne à ce carrefour stratégique, sur la base d’un constat imparable : « Sur les 3.300.000 tonnes de plastique disponibles chaque année, 20 % seulement sont recyclées, le reste étant brûlé, stocké ou revendu. Un processus souvent complexe s’agissant du tri, et gourmand en frais de transport. Cela laisse donc un gisement considérable, dont on n’a pas conscience mais qui existe bel et bien », explique le promoteur du projet, dont le cursus scolaire l’a spécialisé dans le travail des matériaux. Mais après sept années dans l’industrie, dont cinq en apprentissage, « j’ai voulu monter mon projet pour m’impliquer d’avantage et être en adéquation avec les valeurs éthiques que je défends ».
 
Aurélien Stoky en est persuadé, Holipresse devrait séduire en premier lieu les associations (fab-lab, modélisme, écologie…). « J’ai d’ailleurs déjà un contact assez sérieux avec un fabricant de drones pour l’usinage de pièces. » Les établissements scolaires constituent aussi le marché sur lequel devra faire sa place la société Holoprest, qui porte le projet, comme les professionnels mais aussi les particuliers, si l’on en juge par l’essor croissant du phénomène DIY (Do it yourself), le « fait-maison ». Ce système, « c’est aussi un moyen de lutter contre l’obsolescence programmée en permettant à chacun de refaire les pièces endommagées d’un appareil ». Car rien de plus simple que de créer un moule, assure Aurélien Stoky, en coulant de la résine sur l’objet à reproduire pour en capturer l’empreinte. Quant à la matière première, aucun souci d’approvisionnement. « Ce sont tous les plastiques que l’on peut fondre entre 150 et 250 degrés. Cela exclut les bouteilles en PET ; mais pas les bouchons par exemple. » Mais comment s’y retrouver ? « En fait, figure normalement sur chaque objet un petit logo qui désigne la matière plastique dont il est composé. Mais nous livrerons de toute façon la presse avec des tests permettant d’identifier ce à quoi on a affaire. » Une déchiqueteuse sera également disponible pour réduire en petits morceaux le plastique. Et « Holoprest prévoit de toute façon d’être en capacité de commercialiser des granulés de plastique recyclé ».
 
Au cours des prochains mois, Aurélien Stoky, dont le projet a été récompensé par le concours « Projets Nancy Jeunes », va poursuivre le développement de son procédé. Il est aussi à la recherche de partenaires industriels en mesure de lui fournir les pièces de la machine dont il assurera l’assemblage, « de préférence dans le Grand Est ». Il s’agira enfin de valider le design de cette presse dont la fourchette de prix devrait se situer entre 400 et 900 euros pour le modèle professionnel. Avec pour cible les marchés européens et africains.

roberto >


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Message  roberto > Mar 25 Sep - 20:17

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Nuit polaire à mourmansk en russie

« Est-il vrai qu’à Mourmansk en Russie, la nuit dure presque six mois, comme au pôle Nord ? » 

Le Moment Curieux - Page 2 Shutte10


L’inégalité des jours et des nuits aux époques des solstices d’été et d’hiver résulte de l’inclinaison de l’axe de la Terre par

rapport au plan de sa rotation autour du Soleil. Cette inégalité s’accuse au fur et à mesure que la latitude augmente. 

Au pôle Nord, pendant six mois, le soleil reste au-dessus de l’horizon dans son mouvement apparent, de même que, pendant six mois, 

il n’apparaît pas. La ville de Mourmansk est située à une latitude de 68°58’45’’N. 

Elle est comprise dans le cercle polaire arctique (latitude supérieure à 66°33’N) où se produit le phénomène de la nuit polaire. 

Celle-ci dure du 2 décembre au 12 janvier ; il y fait jour du 21 mai au 23 juillet.

Le défaut de symétrie de ces deux phénomènes résulte des circonstances très complexes que sont la diffusion et la réfraction de 

la lumière dans la couche atmosphérique et du fait que, même sans lever du soleil au-dessus de l’horizon, une certaine lumière apparaît à l’est.

roberto >


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Message  roberto > Mer 26 Sep - 11:44

Le Moment Curieux - Page 2 Logo-b10
 
 
A Strasbourg, un designer transforme en oeuvres d'art les carlingues d'avions
Créateur de la société Happy Design Studio, Didier Wolff s'est spécialisé dans la customisation haut de gamme d'aéronefs civils et militaires pour de riches clients privés, des constructeurs aéronautiques, des compagnies aériennes et même des forces armées. Rencontre.
 
 
 
Le Moment Curieux - Page 2 Didier10
 
Didier Wolff, fasciné depuis toujours par tout... ce qui vole ! Photo Sébastien OGNIER.
 
Le Moment Curieux - Page 2 Un-air10
 
Un Airbus A 380 très animal pour Emirates.
 
 
Le monde était trop petit, alors il a choisi le ciel. La plus grande des galeries pour y exposer ses œuvres d’art, des aéronefs à la carlingue sublimée par les décors géants qu’il y appose. « J’ai toujours aimé travailler en grand format, qu’il s‘agisse de dessin, de peinture ou de photo », s’amuse Didier Wolff. Dans le bel appartement strasbourgeois où il a son studio, le designer est à son ordinateur. Sur l’écran apparaît en 3D l’étude qu’il réalise pour un projet en cours dont il ne peut rien dire encore. « Cet avion, c’est déjà une sculpture en soi !
 
Des chantiers comme cela, l’artiste n’en réalise guère plus de trois-quatre chaque année. Car il supervise lui-même tous les chantiers, du début à la fin, de la création des motifs au choix des couleurs, de la mise en place des pochoirs à l’application des peintures. « Les moments les plus émouvants, c’est quand on enlève les caches, puis lorsque l’avion sort du hangar où il a été peint et s’envole. » À cet instant, le travail de Didier Wolff prend toute sa dimension.
 
Selon les commandes, le jeune quinquagénaire alsacien customise avions de ligne, jets privés, chasseurs et même dirigeables… Ce qu’il préfère, c’est lorsque le client lui donne carte blanche. « On se rencontre, il se raconte. Je dois alors sentir ce qu’il souhaite, jusqu’où aussi je peux aller. » En matière de créativité, car les budgets sont bien souvent sans limite pour des prestations facturées une centaine de milliers d’euros environ, avec, en sus, le coût de la peinture (entre 250 et 350.000 euros). Pour chacune de ses superbes réalisations, Didier Wolff garde intacte sa capacité d’émerveillement. Celle du gamin, qui, lorsqu’il était à l’école à Strasbourg, s’ennuyait ferme et levait les yeux au ciel « pour y observer les avions voler ». Déjà.
 
« Avec le recul, je m’aperçois que l’aviation a marqué de nombreuses étapes de ma vie », bien avant qu’elle lui permette de se réaliser en donnant des ailes à ses rêves les plus fous, poursuit le designer qui a fondé sa société, Happy Design Studio, à l’aube de 2010. L’avion encore et toujours lorsque, la trentaine venue, il décide de passer son brevet de base de pilote privé sur l’aérodrome du Polygone à Strasbourg, là où, petit, ses parents « l’emmenaient voir les parachutistes sauter ». « Pour y arriver, j’ai tout repris à zéro ! Mon père a même dû me réapprendre à faire des divisions ! » En décrochant les clefs du ciel, Didier Wolf s’est ouvert davantage encore les portes de tous les possibles. Un besoin quasi vital, pour tenter de satisfaire une soif intarissable de découverte. De soi-même, des autres et de la planète. Il a donc aussi pas mal baroudé. En Afrique particulièrement, notamment en Éthiopie d’où il est revenu transformé. « C’est un des rares endroits sur la planète qui fait de vous un homme. » Un homme vivant, comme lorsqu’il était devenu, après un parcours scolaire pour le moins chaotique, le plus jeune à intégrer l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg. « Dessiner, je ne faisais que ça ! » Mais lui qui pensait trouver là le cadre idéal pour s’épanouir n’y rencontrera que contrainte, conservatisme et académisme.
 
Audace, persévérance, motivation ne lui feront jamais défaut
Le voilà donc s’essayant ensuite au théâtre à Paris avec, comme professeurs, « Philippe Léotard et Annie Girardot ». « Enfin je baignais dans une sorte d’émulation partagée, non encadrée ! » Une famille dans laquelle il finira pourtant par ne plus se reconnaître. « À force de séduire, on en arrive en tant que comédien à oublier qui l’on est. » Alors il sera auteur, notamment d’une pièce de théâtre, « Coup de crayon ». Prémonitoire… Sa voie semble toute tracée, le plan de vol va pourtant rencontrer quelques turbulences. « J’ai tout laissé tomber dès l’instant où j’ai réalisé que mes désirs, je les mettais jusque-là dans les mains d’autrui. » Retour au dessin pour accomplir son dessein. Et aux avions.
 
Audace, persévérance, motivation ne lui feront jamais défaut, comme lorsqu’en 2009, il part à Dubaï présenter ses esquisses sur les stands d’un salon aéronautique. Dans la foulée, il décroche son premier contrat en décorant des TBM 850 pour le constructeur Daher Socata. Depuis, Didier Wolf a parmi ses clients Olivier Dassault pour lequel il a réalisé la décoration de son Falcon 10, mais aussi Bombardier, l’armée de l’air française pour laquelle il créera la décoration d’un Mirage 2000, puis des deux Rafale de l’équipe de démonstration pour saluer la 30.000e heure de vol réalisée sur ce chasseur, ou encore les forces aériennes belges pour lesquelles il a peint un F16. Des livrées d’apparat et d’exception uniquement, car il a dit non lorsqu’une armée lui a demandé « de concevoir des motifs de camouflage ». Question d’éthique. Pour tous ces projets, Didier Wolff dit s’inspirer d’abord de la structure de l’avion mais aussi de la nature, des animaux. Ses rêves ? « Travailler un jour sur des trains, des voitures de course ou bien des bateaux ! »

roberto >


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Message  roberto > Jeu 27 Sep - 14:44

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La voiture électrique fait sa révolution dans le Grand Est
La fin du moteur à combustion est annoncée par plusieurs grands constructeurs automobiles. 
Après moult balbutiements, la voiture électrique est en train de s’imposer.
De la construction de véhicules au recyclage des batteries, en passant par les bornes de recharge, une filière industrielle complète se met en place dans la région.
Découverte à Hambach, en Moselle, de l'usine Smart qui produit le modèle Fortwo.


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De l'usine d'Hambach (Moselle) sont sortis l'an dernier près de 85.000 véhicules, uniquement des modèles Fortwo, dont un tiers environ en version électrique. 
Photo Patrice SAUCOURT

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Sur la Smart Fortwo, la batterie, logée dans le châssis sous les sièges, pèse 160 kg. En dix ans, son autonomie a été multipliée par deux !

Photo Patrice SAUCOURT


Le train roulant de la Fortwo avance sur la chaîne. Le bloc-moteur fabriqué chez Renault à Cléon (Seine-Maritime) vient d’être assemblé dans les ateliers de ThyssenKrupp. La ligne de production est en prise directe avec celle de Smart. Ici, à Hambach (Moselle), dans l’usine du constructeur automobile Daimler, sept sous-traitants sont intégrés au processus de production. Avant d’être marié à la carrosserie produite dans l’usine voisine de Magna, le train roulant de la petite citadine électrique est autopsié dans une cabine. Des caméras prennent sur chaque voiture une centaine d’images qui doivent correspondre en tout point au modèle de référence. La moindre discordance est directement corrigée sur la chaîne.

Si le problème nécessite une intervention plus longue, le véhicule sera repris en main en fin de fabrication. Pas question d’arrêter la production pour cela. Ici, tout est minuté. Dans les ateliers, des tableaux lumineux soulignent l’avancée du travail en temps réel. Aujourd’hui, 342 voitures sont à produire. 116 ont déjà été réalisés. À côté un « + 4 » indique l’avancée du travail. Pour l’heure, les équipes font mieux que les objectifs. Fixées sur des balancelles, les carrosseries progressent vers leur point de rencontre avec les trains roulants, vérifiés une dernière fois. « On s’assure que les câblages et la tuyauterie sont bien positionnés et qu’ils ne vont pas être coincés lors de la mise en place de la carrosserie », explique Jacky Haman, responsable de la production.

Chaque voiture est automatiquement tracée et les informations sont intégrées dès le début de la chaîne. Une voiture thermique précède un modèle électrique. Celle-là, destinée au marché US, va être montée différemment pour répondre à des normes qui ne sont pas celles de l’Europe. Là, le volant est à gauche. Il n’empêche : toutes ces voitures sont à la queue leu leu, sur la même chaîne. On peut presque parler d’une industrialisation sur mesure. Seule la technologie permet aux opérateurs de jongler d’un modèle à l’autre. De cette usine sont sortis l’an dernier près de 85.000 véhicules, uniquement des modèles Fortwo, dont un tiers environ en version électrique. Mais le temps du moteur à combustion est compté. En 2022, la production de voitures thermiques sera relayée au rang des souvenirs. De fait, Smart a déjà cessé la vente de voitures à essence sur le marché américain. Une évolution qui en dit long sur la partie de chamboule-tout qui est en train de s’opérer sur le marché automobile. Après deux décennies « de bricolage », la voiture électrique est vraiment lancée et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Tous les indicateurs vont dans le même sens. Des constructeurs de bornes aux recycleurs de batteries, toute la chaîne investit lourdement pour préparer cette révolution majeure. « Ce changement a été insufflé par l’adoption d’une norme européenne qui limite à 95 grammes l’émission de CO2 par kilomètre à partir de 2020, sous peine d’amende », analyse Bruno Grandjean, directeur de programme au pôle Véhicule du futur de Mulhouse (Haut-Rhin), une structure qui accompagne notamment constructeurs et fournisseurs dans cette transition.

Les Chinois sont également très attentifs à ce changement. Mais pour d’autres motifs. « Eux souhaitent une accélération de la voiture électrique pour des raisons industrielles. Ils n’ont pas le savoir-faire sur les moteurs thermiques et ils ont compris qu’il leur faudra encore du temps pour combler leur retard. En revanche, sur le moteur électrique, ils ont la possibilité de devenir n° 1 mondial », souligne Bruno Grandjean. De fait, tout le monde s’y met, y compris les constructeurs allemands de puissantes berlines, dont Porsche ! Et certains géants du secteur, Toyota et Volvo notamment, ont déjà annoncé la fin de leurs gammes thermiques. Un engagement qui va permettre « de réduire très vite le retard technologique, de baisser les coûts et donc d’accélérer les ventes », estime-t-on au pôle Véhicule du futur. Une prédiction qui se vérifie déjà. En France, le nombre d’immatriculations de véhicules électriques a encore progressé de 10 % au premier semestre 2017. Et le frein principal, l’autonomie de la batterie, est en train de disparaître progressivement. « La nouvelle Zoé affiche une autonomie de 300 kilomètres qui diminue de moitié sur autoroute. Mais certaines grosses cylindrées vont aller beaucoup plus loin », assure Bruno Grandjean. Dans tous les cas, l’autonomie actuelle répond déjà à une très large majorité des besoins. Aujourd’hui, la plupart des automobilistes parcourent moins de 100 kilomètres par jour. Pour eux, une recharge lente durant la nuit, à la maison, à 3 kWh suffit.

Pour les autres, c’est l’accélération du temps de charge qui va faire la différence. « Sur une borne à 50 kWh, le temps de charge tombe à 45 minutes et ça va continuer à évoluer. Les Allemands vont sortir cette année des bornes ultrarapides de 350 kWh. Ce qui signifie que 80 % de la charge sera possible en 6-7 minutes. Autant dire, pas plus long que pour un plein d’essence », indique Bruno Grandjean.

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L'installation de bornes de recharge est un point clé dans le déploiement des véhicules électriques. Photo Patrice SAUCOURT

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Les prix varient de 0 à 6 euros la recharge. Photo Patrice SAUCOURT

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Les Allemands vont sortir cette année des bornes ultrarapides de recharge. 80 % de la recharge sera possible en 6--7 minutes, selon Bruno Grandjean,
directeur de programme au pôle Véhicule du futur de Mulhouse (Haut-Rhin) Photo Patrice SAUCOURT


Le marché des bornes de recharge
L’installation de ces bornes est de fait un point clé dans le déploiement des véhicules électriques. Longtemps en retard sur le sujet, les régions de l’Est tentent de revenir dans le jeu. 300 bornes publiques viennent par exemple d’être déployées en Franche-Comté. Difficile cependant de connaître le nombre de bornes installées dans chaque région. D’une part parce que les choses évoluent très vite, mais aussi parce que les investisseurs sont très divers. La plupart des bornes sont financées par des collectivités, mais on voit de plus en plus de grandes surfaces ou des chaînes hôtelières s’équiper. Des enseignes comme Lidl ou Ikea sont assez en avance sur le sujet. À Strasbourg (Bas-Rhin), l’hôtel Mercure par exemple dispose d’une dizaine de bornes pour ses clients. À cela, il faut ajouter les bornes d’entreprises ou de collectivités non accessibles aux particuliers. Coté tarifs, c’est l’anarchie la plus totale. Certaines bornes sont gratuites, d’autres payantes et à des prix très variables. Certains exploitants facturent uniquement l’électricité. D’autres y intègrent l’amortissement de la borne. Sur autoroute, par exemple tout est payant. À l’inverse, des investisseurs privés considèrent cela comme un service pour leurs clients et un outil pour en capter d’autres. Là aussi, le marché est encore en train de se chercher. Conséquence, les prix varient de 0 à 6 euros la recharge. Une tendance que confirme Arnaud Mora, le patron de Freshmile, une société basée à Entzheim, en Alsace, qui gère l’exploitation technique et commerciale de quelque 2.000 bornes en France. « Nous assurons la maintenance des appareils et la collecte des paiements pour le compte des propriétaires de bornes. Nos clients sont principalement des collectivités », explique le président de l’entreprise alsacienne qui confirme l’explosion du marché. « Nous avons actuellement 2.000 bornes en gestion et autant en contrats signés. La tendance va vers une prise en charge de l’infrastructure, à la demande des collectivités qui préfèrent payer une location plutôt que d’acheter l’équipement. » Conséquence, Freshmile négocie actuellement un partenariat pour pouvoir investir autour de 150 millions d’euros dans le déploiement de nouvelles bornes. Bref, c’est bien toute la chaîne qui est en effervescence. Des fabricants de voitures, mais aussi de bornes comme Sobem (Côte-d’Or) ou Hager (Bas-Rhin) jusqu’aux recycleurs de batteries électriques, comme en Moselle Euro Dieuze Industrie (lire ci-contre). Pour Bruno Grandjean, l’électrochoc ne fait que commencer. « Ce qui se passe actuellement va totalement rebattre les cartes dans le secteur automobile », estime-t-il.

roberto >


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Message  roberto > Ven 28 Sep - 16:37

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« En Chine, trois singes représentent la sagesse :
 
l’un masque ses yeux, un autre a les mains devant la bouche tandis que le dernier couvre ses oreilles.
 
Quelle est l’origine de cette tradition ?
 
Pourquoi ces animaux ont-ils été choisis ? »
 
Si l’on en croit les sinologues, cette allégorie représente les trois piliers de la sagesse de Confucius :
 
« Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire ». Cette maxime était très répandue dans la Chine ancienne où l’on avait volontiers recours aux symboles.
 
La représentation par des singes trouverait son explication dans les coutumes chinoises.
 
À l’occasion des banquets qu’ils donnaient, et pour honorer leurs invités, les mandarins servaient à chacun un petit singe vivant,
 
enfermé dans une sorte de cage faite de tresses en bambou. Les serveurs décalottaient avec habileté et d’un coup sec le crâne de ces petites bêtes vivantes ;
 
l’invité mangeait alors la cervelle crue de l’animal. Or ces singes, paraît-il, ne bougeaient ni ne criaient au moment du supplice,
 
se contentant de fermer les yeux. Confucius jugea donc que ces animaux représentaient la sagesse et en fit l’emblème des trois piliers de son texte philosophique de base.
 
C’est ainsi que les représentations des trois singes se retrouvèrent sur les estampes, les broderies, les sculptures, etc.
 
Sous forme de statuettes, on les offrait aux amis à titre de « conseil » et aux ennemis comme « avertissement ».
 
Les migrations des Chinois, qui ont été les commerçants de tout l’océan Indien, ont peu à peu fait connaître la règle de Confucius,
 
accompagnée des figurines. Ce fut tout d’abord dans les lieux de pèlerinage comme La Mecque puis dans toute l’Afrique.
 
C’est avec le commerce des épices du Moyen Âge que les trois singes ont gagné l’Europe par Venise ;
 
ils étaient alors taillés dans l’ivoire et ornés de pierres précieuses. Mais c’est surtout après la guerre des Boxers que les statuettes ont afflué en France,
 
rapportées par les marins. Elles firent fureur au début du XXe  siècle et étaient encore à la mode lors de l’exposition coloniale de 1930.
 
Au départ, les trois singes étaient sculptés séparément ; ultérieurement, ils ont été regroupés sur un seul et même socle.
 
Ils sont aussi représentés au Japon où la plus ancienne sculpture est attribuée au sculpteur Hidari Jingoro (1594-1634).
 
Celui qui ne veut pas voir est appelé Mizaru, le sourd porte le nom de Kikazaru et le muet se prénomme Iwazaru.
 
Ces trois noms signifient littéralement : « Ne vois pas », « N’entends pas », « Ne parle pas ».

roberto >


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Message  roberto > Dim 30 Sep - 11:34

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La faïencerie des Islettes en Argonne
 
Le Moment Curieux - Page 2 134
 
 
 
« J’aimerais avoir quelques renseignements sur la faïencerie des Islettes ; elle était située dans la Meuse. À quelle date a-t-elle cessé son activité et pourquoi ? » M. L., Pont-à-Mousson (54)
 
La manufacture des Islettes fait partie d’un important groupe de faïenceries entrées en activité au XVIIIe  siècle en Argonne. Ces fabriques puisaient dans cette région boisée, située aux confins des départements des Ardennes, de la Marne et de la Meuse, toutes les ressources nécessaires à leur activité : le bois, l’eau et la terre.
 
Après celles de Waly (fondée en 1708) et celle de Clermont (active en 1712), la faïencerie des Islettes fut créée à Sainte-Menehould au Bois d’Épense en 1735, par Henri-Louis Leclerc. Il était le fils du fondateur de la manufacture de Clermont. Pour toutes ces industries, les débuts furent difficiles car la population restait hostile à leur implantation. Celle du Bois d’Épense dut fermer ses portes en 1742.
L’activité ne reprit qu’en 1764, sous l’impulsion d’un ancien ouvrier de Clermont, François Bernard. La technique de la cuisson à petit feu qu’il utilisa pour la décoration de ses faïences rendit l’entreprise prospère. À partir de 1785, plusieurs artistes de Lunéville et de Toul ajoutèrent au succès de l’entreprise en apportant leur contribution. Un style s’imposait.
 
De 1802 à 1824, la fabrique, plus connue sous le nom de faïencerie des Islettes, devint l’une des plus importantes de l’est de la France. Les décors des pièces où dominait la pourpre de Cassius s’inspiraient surtout de l’imagerie populaire. Les grands thèmes peints par les Dupré, père et fils, illustrant l’épopée impériale, la chasse, les scènes galantes et surtout l’aventure du héros Louis Gillet, constituaient les chefs-d’œuvre de cette manufacture. La famille Bernard dirigea la fabrique jusqu’à l’extinction de cette dynastie. Ce sont les frères Godéchal qui la rachetèrent en 1840. Mais face à la concurrence croissante d’autres faïenceries, comme celles de Longwy et Sarreguemines, l’entreprise dut fermer ses portes en 1848.
 
Le site fut racheté par des particuliers. Il comportait plusieurs bâtiments d’exploitation : des ateliers de tourneurs et mouleurs, huit fourneaux, des bâtiments agricoles, des hangars à bois, deux moulins, des fosses et des séchoirs à terre. Tous les bâtiments industriels furent rasés, seuls furent conservés le corps de logis et ses dépendances.
 
Ils sont inscrits sur la liste supplémentaire des Monuments historiques depuis le 21 juillet 2006. Un petit musée a été installé dans la chapelle restaurée à cet effet en 1983.

roberto >


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Message  roberto > Lun 1 Oct - 20:29

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Fabriquer un pomander végétal

une astuce pour vous permettre  à la fois de parfumer mes armoires à linge et d’éviter les mites .

Le Moment Curieux - Page 2 224


Nous vous proposons de fabriquer une pomme d’ambre qui parfumera avec subtilité vos penderies et tiroirs, tout en éloignant les mites.

Prenez une orange, un citron ou une pomme. 

Enfoncez des clous de girofle en effectuant des rangées bien droites, assez serrées afin de donner un bel aspect décoratif au fruit.

Dans le but de fixer le parfum des clous de girofle, roulez le fruit dans une assiette creuse remplie d’un mélange de poudre de cannelle,

de gingembre et de noix de muscade auquel vous aurez ajouté une cuillère à café de teinture de benjoin.

Enveloppez ensuite le fruit garni dans du papier aluminium et laissez-le reposer jusqu’à ce qu‘il devienne sec et dur.

Vous pourrez nouer un joli ruban autour du fruit avant de le suspendre dans une armoire.

roberto >


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Message  morticia Mar 2 Oct - 11:39

Cette orange piquée de clous de girofle........je les ai connues toute ma vie !! HIHI

ça chasse les moustiques et les mouches soit disant .........mais moi je n'aime pas l'odeur des clous de girofle ! ça me fait penser a un type que je hais et donc j'ai la terreur :.........Le dentiste !!

tong mdrrr
morticia
morticia
Modératrice


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Message  roberto > Mar 2 Oct - 11:46

Tu as raison dentiste = personne à fréquenter que pour préserver ce dont nous avons besoin pour assouvir notre (nos) gourmandises .

roberto >


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Message  roberto > Mar 2 Oct - 14:13

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Le retour du poêle en faïence

Jean-Luc Chanot est l’unique artisan en Bourgogne Franche-Comté à maîtriser les secrets de ce poêle hors normes.

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Roger Chanot, ancien peintre en bâtiment, s’est lancé dans l’aventure au tournant des années 70. Son fils Jean-Luc a repris l’affaire.

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Par Fred Jimenez
C’est devenu un métier rare que Roger Chanot et son fils Jean-Luc, qui a pris sa succession, voient bien revenir en grâce, élevé au rang de must, dans le sillage du développement des énergies renouvelables. Le poêle en faïence, jadis apanage des grandes demeures de maître glaciales, se conjugue désormais à tout types d’habitations. On trouve encore quelques spécialistes en Alsace et en Moselle, où la tradition perdure, mais aussi dans les Vosges où deux artisans perpétuent cet art ancestral. Jean-Luc Chanot, lui, est installé dans le Doubs, à l’Hôpital-du-Grosbois. Il est l’unique artisan en Bourgogne Franche-Comté à maîtriser les secrets de ce poêle hors normes, qui ne requiert qu’une « flambée le matin pour chauffer la maison tout le restant de la journée ».
Pourtant, dans le Haut-Doubs, cet imposant poêle de masse, comprenant un corps de chauffe entouré d’un massif assemblage de céramique qui, par son inertie, accumule la chaleur produite et la restitue lentement par rayonnement, n’était pas rare. « Il avait sa place au même titre que le tuyé à la ferme. La pièce principale où il était installé était d’ailleurs appelée le poêle », note Roger Chanot, ancien peintre en bâtiment, qui s’est lancé dans l’aventure au tournant des années 70, au Russey. « Mais il pouvait chauffer plusieurs pièces, en particulier la chambre à coucher et même toute la maison. Gamin, je me rappelle être resté des heures au chaud de sa banquette pendant que les adultes discutaient durant les soirées d’hiver. Rien que d’y penser, j’ai encore le dos qui frissonne. »
« une fois construit, c’est pour un bon siècle ! »
Pour se former et maîtriser le scellement des faïences au mortier d’argile sur la charmotte, de la brique réfractaire qui joue le rôle d’accumulateur au cœur du poêle, Roger Chanot est allé jusqu’en Autriche. « Les Alsaciens ont aujourd’hui une école. Mais, à l’époque, ils étaient un peu jaloux de leur savoir-faire. En Autriche, la manufacture la plus connue, Sommerhuber, a ses origines en 1491… mais l’ancêtre du poêle de masse c’est l’hypocauste des Romains. »
Cela demeure pourtant un système de chauffage encore très actuel. Certes nettement plus cher à l’installation que n’importe quelle chaudière, puisque la main-d’œuvre est plus importante. Mais « l’intérêt est que l’on peut vraiment le configurer à ses besoins, à la taille d’une pièce ou de toute la maison, y ajouter une table de cuisson, un four à pain, une étuve, l’eau chaude sanitaire ou le chauffage par le sol… Ce qui est passionnant pour l’artisan, c’est que l’on part de rien. Je n’ai jamais réalisé deux fois le même poêle, la personnalisation et la créativité sont infinies. On a affaire à des clients esthètes, qu’il faut apprendre à connaître pour les satisfaire au mieux. Et puis une fois construit, c’est pour un bon siècle ! »
Car si Roger et Jean-Luc Chanot ont construit des centaines de poêles, ils en ont également restaurés, comme ceux du château des ducs de Wurtemberg à Montbéliard ou de la ferme-musée de Grand’Combe-Châteleu.

roberto >


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Message  roberto > Mer 3 Oct - 10:48

Le Moment Curieux - Page 2 5_s8lu11

la place de grève toujours en mouvement


Une place de Grève existait autrefois à Paris.

Cela a-t-il un lien ? Depuis quand le droit de grève existe-t-il ?

Quand le premier mouvement a-t-il eu lieu ? » 

Le Moment Curieux - Page 2 Title-23

Le mot grève, dérivé du bas latin grave, désignait autrefois un terrain plat, formé de sable ou de graviers, situé au bord de la mer ou d’un cours d’eau.

C’était le cas de la place de Grève à Paris qui s’étendait jusqu’au bord de la Seine.

Un port y fut aménagé au Moyen Âge comportant divers espaces pour le bois, le charbon, le blé, le vin... 

Les dictionnaires de la langue française s’accordent à dire que l’expression « faire grève » eut d’abord le sens de « chercher du travail ».

C’était en effet sur cette place centrale de Paris que les ouvriers attendaient d’être embauchés pour charger ou décharger les bateaux.

Par métonymie, le mot grève désigna le lieu où les ouvriers sans emploi se réunissaient.

Il prit le sens de cessation volontaire et collective du travail au milieu du XIXe  siècle.

C’est donc bien la place parisienne qui est à l’origine du nom donné aux mouvements collectifs et volontaires de cessation de travail.

Elle a porté le nom de place de l’Hôtel-de-Ville à partir de 1803.

Elle prit officiellement le nom de place de l’Hôtel-de-Ville - Esplanade de la Libération en 2013 pour rendre hommage

à tous ceux qui ont libéré Paris dans la nuit du 24 au 25 août 1944.

Avant la Révolution française, les métiers s’organisaient autour des confréries, des corporations, du compagnonnage. 

Ces groupements défendaient les droits des ouvriers.

Par une loi du 14 juin 1791, Isaac Le Chapelier (député) déclara illégale toute association ou toute coalition entre gens de même métier.

Le droit de grève ne fut reconnu que sous le second Empire, avec la loi Ollivier du 25 mai 1864, non sans restrictions pour les fonctionnaires. 

Le droit de grève fut inscrit dans le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946. 

La grève des fonctionnaires fut autorisée, à l’exception de certains agents d’autorité et le préavis de grève fut imposé.

Toutefois, il ne fut pas reporté dans la Constitution de 1958 (Ve  République). 

Le Conseil constitutionnel ne consacra les principes fondamentaux énoncés dans le préambule de 1946, dont le droit de grève, qu’à partir des années 1970.

Le premier mouvement national de revendication eut lieu en 1906, dans le but d’obtenir une réduction du temps de travail.

Mais c’est l’année 1936 qui fut marquée par de nombreux arrêts de travail. Ils aboutirent à plusieurs réformes, i

initiant une avancée sociale historique avec, entre autres, le droit aux congés payés, la reconnaissance des conventions collectives et l’élection de délégués du personnel.

roberto >


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Message  roberto > Mar 9 Oct - 19:43

Le Moment Curieux - Page 2 8-budd10


1600 avant J.C. : le papyrus chirurgical Edwin Smith

Le papyrus chirurgical Edwin Smith est le document chirurgical le plus ancien au monde. 

Il fait partie d'un ancien document égyptien écrit aux environs de 1600 avant J.-C. en caractères hiératiques, forme cursive d'écriture de l'ancienne Égypte.

Le Moment Curieux - Page 2 Af502610

Fragment du papyrus chirurgical Edwin Smith traitant des traumatismes de la face.©️ Grook Da Oger,

Le papyrus Edwin Smith inclut des éléments antérieurs de plus de 1.000 ans. 

Son texte expose les méthodes pour fermer les blessures par des sutures et l'utilisation du miel pour prévenir les infections.

Il contient également la première description connue des sutures crâniennes (bandes de tissus fibreux soudant les os du crâne),

la surface du cerveau et le liquide cérébrospinal. Imhotep, sans doute le premier médecin dans l'histoire connu par son nom,

est souvent considéré comme l'auteur du papyrus, mais celui-ci n'a vraisemblablement pas été rédigé par une seule personne. 

Edwin Smith, un collectionneur d'antiquités américain, acheta le manuscrit en Égypte en 1862, 

mais le manuscrit ne fut pas entièrement traduit avant 1930. Le papyrus chirurgical Edwin Smith diffère du papyrus Ebers

(un autre célèbre écrit égyptien d'environ 1550 avant J.-C., acheté par l'égyptologue allemand Georg Ebers en 1873),

qui, lui, est davantage peuplé de magie et de superstitions, comme des incantations pour repousser les démons des maladies.

Sur les 48 cas décrits dans le papyrus chirurgical Edwin Smith, 27 concernent les traumatismes de la tête

(blessures profondes du cuir chevelu et fractures) et six se rapportent à des traumatismes vertébraux.

Le manuscrit répète souvent cette note : « une affection à ne pas traiter », signifiant que son pronostic était sans espoir.

Le cas 25 rapporte par exemple le traitement « de la luxation de la mandibule [maxillaire inférieur, NDLR],... bouche ouverte,

qui ne peut être fermée ; posez vos pouces sur les extrémités des deux [branches montantes] de la mandibule à l'intérieur 

de la bouche et vos doigts sous son menton, et faites tomber en arrière pour remettre en place ». On ne fait pas mieux aujourd'hui.


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roberto >


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